Parution “L’architecture à Grenoble 1880-1990” aux éditions PUG

Grenoble a connu un développement économique et touristique exceptionnel dès la fin du XIXe siècle. Son paysage urbain reflète les nouvelles ambitions de la capitale des Alpes, qui se transforme radicalement en quelques décennies. Les nombreuses réalisations architecturales remarquables héritées de cette période constituent la ville d’aujourd’hui, qui a reçu en 2017 le label Ville d’art et d’histoire.

Rédigé par un collectif d’auteurs architectes et spécialistes du patrimoine dont Carine Bonnot et Pierre Belli-Riz de l’équipe Cultures Constructives – AE&CC, ce coffret nous fait découvrir les transformations urbaines de la ville grâce à deux ouvrages.

  • Le 1er volume en donne les clés, décrivant les grandes étapes de l’histoire architecturale et urbaine de la ville au XXe siècle, depuis les premières constructions en ciment moulé, jusqu’aux Jeux olympiques de 1968 et aux grandes réalisations des années 1980.
  • Le 2ème volume, véritable guide de visite, nous conduit à découvrir la ville à travers une sélection très illustrée de 200 bâtiments emblématiques du patrimoine architectural du Grenoble de l’époque.

Une présentation de l’ouvrage sera organisée par Camille Lesouef et Carine Bonnot le 23 novembre 2023 à 12h30 dans le hall de l’ENSAG.


Contributeurs : Pierre Belli-Riz, Carine Bonnot, Anne Cayol-Gerin, Bénédicte Chaljub, Dominique Chancel, Philippe Grandvoinnet, Hubert Lempereur, Camille Lesouef, Sibylle Le Vot, Florence Lipsky, Cyrille Simonnet, Maxime Tassin, Jean-Louis Violeau.

Plus d’infos sur l’ouvrage : https://www.pug.fr/produit/2082/9782706153983/l-architecture-a-grenoble-1880-1990

Plus d’info sur la présentation de l’ouvrage à venir sur : https://www.grenoble.archi.fr

Cycle de webinaire “earthen architecture heritage” (sept.-déc. 2023)

La série de webinaires 2023 de l’ISCEAH présentera le travail du Comité Scientifique International sur le patrimoine architectural en terre de l’ICOMOS à travers ses cinq thèmes de travail : Sismique, Technologie, Archéologie, Paysage et Utilisation.

Lors de chaque séminaire, le président du thème présentera les objectifs et le travail développé par l’ISCEAH et sera rejoint par un professionnel émergent qui présentera son expérience en lien avec la thématique proposée.

Bakanirina Rakotomamonjy en sa qualité de présidente du thème Technologie interviendra le 19 octobre aux côtés de Julieta Barada.


Programme du cycle de webinaire : https://www.instagram.com/p/CxuyJyooZyk/

Replay des webinaires : https://www.youtube.com/playlist?list=PLfo8nxf7JKz5PClViVhGYk1sSariSYdRH

Thèmes scientifiques de l’ISCEAH : https://isceah.icomos.org/?page_id=216

Webinaire “Matériaux de construction décarbonés – Terre crue & Typha” (12 octobre)

Le secteur de la construction et de l’exploitation des bâtiments représente 38 % du total des émissions mondiales de CO2 liées à l’énergie. La production de certains matériaux de construction comme l’acier ou le ciment, massivement utilisés dans le monde entier, est particulièrement émettrice de gaz à effet de serre et peut engendrer des dégradations importantes de l’environnement. Des matériaux décarbonés et des techniques de construction alternatives existent et peuvent être disponibles selon les contextes, ressources et connaissances locales.

Le webinaire présentera deux approches qu’il est possible de mettre en œuvre dans les pays d’intervention des organisations de l’aide et de la santé, avec un focus sur l’Afrique de l’Ouest : la construction en terre crue et l’utilisation du Typha, une plante aquatique envahissante, comme matériau d’isolation thermique.

A cette occasion Olivier Moles présentera l’outil informatique IMPEEC permettant de mesurer les différents impacts des matériaux et d’identifier le meilleur choix en fonction de critères environnementaux et socio-économiques.


Date : 12 octobre, 1:00 – 2:30 pm (CET heure de Genève)

Infos & inscriptions : https://climateactionaccelerator.org/fr/evenements/webinaire-materiaux-de-construction-decarbones/

Langue : Ce webinaire sera en français avec une traduction simultanée en anglais grâce à l’outil dédié de Zoom.

Festival ouverture exceptionnelle (6-14 octobre 2023)

Au coin et le long des rues, c’est dans ces espaces que le festival Ouverture Exceptionnelle vous invite à voyager, dans les boutiques ouvertes ou ré-ouvertes que des artistes investissent deux semaines durant. Ce projet artistique de territoire rassemble nombreux acteurs autour d’une action commune : porter un éclairage vivant et contemporain sur ces lieux « abandonnés », éclairer autrement ceux qui sont encore « vivants », et questionner chacun-e sur la manière d’investir de manière pérenne ces lieux…

A cette occasion, la compagnie des Fées Rosses et Le Colectivo Terron interviendront dans le cadre du projet IdEX de l’UGA porté par le laboratoire CRAterre de l’ENSAG afin de présenter leur recherche-action “MATIÈRE À PENSER, MA TERRE À PENSER”. Ces deux compagnies œuvres autour d’un point commun : le rapport sensible à la terre. Lors du festival elles inviteront le public à venir expérimenter la puissance expressive de la matière terre, pour donner à voir, à toucher et à penser.

Retrouvez les Fées Rosses, le Colectivo Terron et découvrez le projet « Matière à penser, ma terre à penser » au 134 cours Berriat (Grenoble) aux dates suivantes :                               

Vendredi 6 octobre 19h
Samedi 7 octobre de 10h30 à 12h
  de 15h à 18h
Dimanche 8 octobre de 10h à 12h
Mercredi 11 octobre de 10h à 12h

Vendredi 13 octobre

de 18h à 20h
Samedi 14 octobre de 10h30 à 12h
  de 15h à 18h

 


Infos & programme du Festival : https://ouvertureexceptionnelle.com/

Les Fées Rosses : http://lesfeesrosses.org/

Colectivo Terron : https://colectivoterron.org/

Cérémonie Docteur Honoris Causa UGA

Le titre de Docteur Honoris Causa est l’une des plus prestigieuses distinctions décernées par les universités françaises. Ce titre honorifique est attribué depuis 1918 “à des personnalités de nationalité étrangère en raison de services éminents rendus aux arts, aux lettres, aux sciences et techniques, à la France ou à l’établissement qui décerne le titre”.

Le 12 octobre prochain, six personnalités scientifiques internationales recevront le titre et les insignes de Docteur Honoris Causa de l’Université Grenoble Alpes (UGA) pour l’excellence de leurs travaux de recherche, leurs contributions exceptionnelles aux arts, aux lettres, aux sciences et techniques, et pour leurs liens avec l’UGA.

A cette occasion, Stéphane Sadoux, en sa qualité de parrain, réalisera un éloge de Louise Richardson lors de la remise de son titre.


12 octobre 2023, 13h30
Saint-Martin-d’Hères – Domaine universitaire

Inscription au plus tard le 2 octobre

+ d’infos : https://www.univ-grenoble-alpes.fr/ceremonie-docteur-honoris-causa-2023-1293643.kjsp

Dessin/re-dessin : d’un lieu à l’autre, explorer les possibilités et les modalités de transfert

La contribution vise à mettre en discussion les possibilités de produire une connaissance qui a capacité à monter en généralités, et/ou à migrer, à partir d’une situation locale, et ce par la mobilisation des modalités de représentation, notamment le schéma et la figure. Le schéma, par les possibilités d’abstraction qu’il fabrique, et la figure par les qualités associatives qu’elle porte.

Allant au-delà d’une production de connaissance localisée, en situation de recherche-action ou de recherche-projet, le dessin/re-dessin peut fabriquer et impulser les mécanismes de « transfert » (tel que théorisé par Michel Espagne dans le domaine de la linguistique) qui rend possible à la connaissance spatiale localisée, de « voyager ». Cette connaissance spécifique, matérialisée par la réalité de sa représentation, se re-spatialise chaque fois en cohérence avec le lieu dans lequel elle est accueillie qu’elle participe à transformer.
Ce qui est représenté n’est ni un espace tel qu’il sera construit, ni un concept qui sera mobilisé en tant qu’idée. C’est un principe d’organisation, une modalité d’assemblage ou encore une série de qualités de mise en relation, d’enchaînement. Les éléments, les systèmes, les dispositifs qui constituent ce principe-cette modalité-cette série se dessinent et la capacité d’abstraction du dessin (et du re-dessin) porte en elle la possibilité d’un « transfert culturel ».

Par la critique des méthodologies comparatistes, Michel Espagne met en acte le transfert culturel comme modalité de dépassement des clivages nationaux et culturels et comme possibilité de valorisation des processus de réception dans le contexte d’accueil. Selon
Espagne, le transfert culturel « signale le désir de mettre en évidence des formes de métissage souvent négligées au profit de la recherche d’identités1 ».
Le transfert culturel nécessite l’implication d’un tiers, vecteur de transfert, dans notre cas le chercheur-architecte, qui, par les outils de son domaine va produire de la connaissance à partir des situations locales chaque fois spécifiques. Ces connaissances, inclusives des cultures de l’habiter, ouvrent les possibilités d’un double transfert : sur place et à distance, grâce à l’abstraction permise par les outils de représentation, notamment le schéma et la figure2.

Les propriétés spécifiques locales ne sont pas explorées pour statuer sur un cas unique, mais « parce qu’on espère en extraire une argumentation de portée plus générale, dont les conclusions pourront être réutilisées pour fonder d’autres intelligibilités, ou argumenter d’autres décisions3 » par l’énonciation des mécanismes de mobilisation de l’expérience d’ailleurs.


Ce sujet vous intéresse ?  Il sera présenté par Aysegul Cankat le vendredi 1er décembre lors du Colloque international :

CHERCHER HORS DES MOTS

La recherche à l’épreuve du dessin en architecture

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RESEARCHING BEYOND WORDS

Investigating architectural research by drawing

 

École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon (amphithéâtre)
30 novembre & 1er décembre 2023

Ce colloque centré sur les productions hors des mots des chercheurs propose d’interroger plus particulièrement les représentations visuelles dessinées en situation de recherche. En considérant les modes de fabrication des dessins, les méthodes dans lesquelles ils s’inscrivent et les outils qu’ils mobilisent, nous souhaitons ouvrir des questionnements épistémologiques sur la recherche en architecture et sur ce que l’on pourrait nommer la « recherche par le dessin ».

  1. Espagne, Michel, Les transferts culturels franco-allemands, Paris, PUF, 1999, p. 63. []
  2. Telle que théorisée par Ludovico Quaroni, in Mazzoni, Christiana, La tendanza – avant-garde architecturale italienne, Marseille, Parenthèses, 2013, p. 25. []
  3. Passeron, Jean-Claude ; Revel Jacques, sous la dir., Penser par cas, Paris, EHESS, 2005. []

Journée d’étude “Esprit du temps et idéologie du développement”

La Faculté d’Architecture La Cambre Horta organise le 19 septembre une journée d’étude intitulée « Esprit du temps et idéologie du développement ».

De 1984 à 2003, les Stages DAC/AUD ont rassemblé à la Cambre une vingtaine de professionnels de la gestion urbaine venus d’Afrique, d’Amérique Latine et d’Asie. La journée d’étude visera à opérer un retour sur les idéologies et référentiels véhicules par ces Stages et leur actualité.

A cette occasion, Halimatou Mama Awal participera à la table-ronde « Former et échanger » à 14h et donnera une conférence à 18h30 sur la thématique « Construire le vivre ensemble du XXIe siècle à partir de l’expérience des territoires d’Afrique subsaharienne ».

Résumé de la conférence

A partir de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, nous construisons l’idée de Métropole-village(s) comme cadre conceptuel pour le projet de modalités du vivre ensemble au XXIe siècle. La ville-village est une expression reconnue par les habitants des villes d’Afrique sub-saharienne. Ouagadougou, grande ville du XXIe siècle, garde au quotidien la poésie villageoise. Quelles sont les caractéristiques de la ville-village qui permettent ce changement d’échelle du village à la ville sans en perdre la poésie ? Et comment changer encore d’échelle au XXIe siècle pour ne toujours pas perdre la poésie de la vie villageoise ?


Plus précisément, comment faire naître le cadre d’une pensée architecturale capable de penser les conditions de vie liées à la grande échelle, aux caractéristiques du territoire de son histoire, de sa géographie, de son climat, jusqu’à l’échelle de l’organisation de la vie familiale ? Cela nécessite tout d’abord d’explorer la complexité contemporaine avec un regard positif. Ce qui signifie que les situations considérées comme antagonistes, formel-informel, centre-périphérie, moderne-traditionnel, ne sont plus vues comme des apories mais comme des dialectiques qui donnent lieu à une fertilité territoriale constituée d’un entrelacement d’histoires vécues, histoires des habitants, croisées avec les actions des transformations urbaines institutionnelles. Ces histoires multiples révèlent des superpositions des modes d’habiter qui se complètent – une diversité qui coexiste – créant de nouveaux matériaux, bâtissant de nouveaux rapports entre culture et nature à considérer dans le souci commun de la planète commune, unique.

Plus d’infos : https://archi.ulb.be/version-francaise/actualites/esprit-du-temps-et-ideologie-du-developpement-retour-sur-les-stages-developpement-amenagement-construction-1984-2003-journee-detude?fbclid=IwAR0xMJLpgaQKE5oqFikSDt138AgXvxcIcPEqpgwn1SONzoXpfUgo1zfp_gI

Encyclopedia of Archaeology – 2nd Edition

La 2ème édition de l’Encyclopédie d’archéologie paraîtra en septembre aux éditions Elsevier.

Cette encyclopédie en 3 volumes présente : l’archéologie comme discipline scientifique, la pratique de l’archéologie du terrain au laboratoire, un aperçu géographique de l’archéologie englobant tous les continents et toutes les périodes ainsi que le rôle de l’archéologie dans le monde moderne.

A cette occasion, David Gandreau, Chamsia Sadozai et Sébastien Moriset rédigé l’entrée intitulée « Stone, Mudbrick and Burnt Brick Structures » pour la section 2 « The practice of Archaeology (fieldwork) » de l’encyclopédie.

Plus d’informations sur l’ouvrage

Plus d’informations sur l’entrée « Stone, Mudbrick and Burnt Brick Structures »

RECRUTEMENT / Coordinateur.rice de projet

L’École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble et l’unité de recherche Architecture, Environnement et Cultures Constructives (AE&CC), équipe CRAterre, recrutent un.e coordinateur.rice pour le projet Brique – Mortier – Maçonnerie (B2M), à temps partiel.

Cadre général

La construction en maçonnerie de terre crue est au cœur d’une dynamique forte pour ses intérêts autant environnementaux que logistiques, sociaux et de confort d’usage des bâtiments. Elle continue malgré tout à faire face à différents blocages, en France et à l’international, notamment relativement à la validation technique de ses performances mécaniques, au feu et hygrothermiques. Ces blocages sont beaucoup moins techniques que logistiques et financiers, car les essais demandés sont à la fois chers et longs à réaliser.


Afin de lever ces points de blocage, le projet Brique – Mortier – Maçonnerie / Brick – Mortar – Masonry (B2M) bénéficie dans le cadre du plan d’investissement France 2030 d’un financement de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) pour fournir aux professionnels de la construction en terre crue des données techniques directement utilisables et en continuité avec les règles de dimensionnement et de validation des ouvrages en maçonnerie usuelles en Europe (type Eurocodes). Le lancement du projet est prévu à l’été 2023, pour une durée de 3 ans. Le groupement rassemble des experts de la mise en œuvre de la maçonnerie de terre crue, du comportement mécanique, hygrothermique et au feu de la maçonnerie : deux laboratoires de recherche publics
(Architecture, Environnement et Cultures Constructives – AE&CC [Sciences Humaines et Sociales] et Sols, Solides, Structures, Risques – 3SR [Sciences de l’Ingénieur] de l’Université Grenoble Alpes), deux centres d’essais (le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment – CSTB et le Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction – CTMNC) et une association de professionnels de la terre crue (CRAterre).


La méthodologie choisie repose sur la réalisation d’essais de caractérisation mécaniques (y compris pour des contextes sismiques), feu et hygrothermiques sur 4 types de maçonneries représentatives de l’ensemble des solutions rencontrées an France et à l’international : Briques moulées manuellement (adobes), briques moulées mécaniquement (BTM), briques extrudées (BTE) et briques de terre comprimée (BTC). La réalisation de ces essais permettra d’analyser la variabilité des performances de la maçonnerie en fonction des terres utilisées et des techniques de production, mais aussi de mieux comprendre les interfaces briques / mortier et leur comportement sous sollicitations mécaniques,
hydriques et feu, et de travailler à l’adaptation de protocoles d’essais pour prendre en compte les spécificités des matériaux terre.


Dans le cadre de ce projet de recherche, l’unité de recherche AE&CC prévoit la création d’un poste de coordinateur.rice, sur une durée de 3 ans, à temps partiel (60%).

Détail de l’offre d’emploi

  • Niveau d’emploi : ingénieur.e d’étude
  • Date de début de contrat : 1er octobre 2023
  • Type de contrat : CDD
  • Durée du contrat : 33 mois
  • Volume horaire : 60%
  • Durée du contrat : du 1er octobre 2023 au 30 juin 2026 – soit 33 mois
  • Localisation : ENSAG – 60 avenue de Constantine, 38100 Grenoble

Risk Summer School “Simulation, Resilience & Crisis management”

Du 30 août au 1er septembre 2023 aura lieu la 𝗦𝘂𝗺𝗺𝗲𝗿 𝗦𝗰𝗵𝗼𝗼𝗹 “𝗦𝗶𝗺𝘂𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻, 𝗥𝗲𝘀𝗶𝗹𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲 & 𝗖𝗿𝗶𝘀𝗶𝘀 𝗺𝗮𝗻𝗮𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁” du programme thématique RISK l’École doctorale de l’Université Grenoble Alpes. Ces trois jours seront consacrés aux différentes approches de la gestion des risques déployées à Grenoble.

A cette occasion, Philippe Garnier interviendra le 31 août à 15h sur la thématique “Haiti: building up the recovery process from vulnerabilities and grassroots dynamics to contribute to local resilience and crisis exit

La participation est gratuite et ouverte à tous sur inscription.

 

Le programme thématique RISK vise à fournir des bases solides, dans le domaine des risques technologiques, naturels et financiers, et plus spécifiquement dans la prévention et la gestion de crises (incluant la coordination, la planification et la sécurité civile), la résilience des infrastructures et territoires critiques, ainsi que l’assurance et la couverture des risques.

 

𝗟𝗼𝗰𝗮𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻

Jour 1

Polytech
14, Place du Conseil National de la Résistance
38400 Saint-Martin-d’Hères – France

Jour 2

GreEN-ER Building – Polygone scientifique de Grenoble-Presqu’île
21 Avenue des Martyrs
38031 Grenoble – France

 

Immersion sur le chantier participatif projet e-CoLoS !

Du 26 juin au 7 juillet 2023, une quinzaine d’étudiants de différentes filières de l’UGA et de l’ENSAG accompagnés d’enseignants-chercheurs du laboratoire 3SR et de l’équipe CRAterre-AE&CC ont mise en œuvre plus de 1000 briques « T’air bloc » sur la toiture de la maison des 24h afin d’en améliorer les performances thermiques.

Pour valoriser leur implication sur ce chantier participatif éco-responsable, les étudiants et étudiantes auront la possibilité d’obtenir l’Open badge UGA Responsabilité sociétale et environnementale (RSE) qui valorise l’engagement pour les transitions écologiques et sociétales.

Consulter l’article d’immersion sur ce chantier publié par l’UGA : https://www.univ-grenoble-alpes.fr/actualites/a-la-une/actualites-formation/la-maison-en-terre-du-campus-uga-toujours-plus-e-colos–1274169.kjsp?RH=1573725981688

 

Vivre et habiter les territoires de montagne demain. Quelles transitions aujourd’hui

Laurence Malaret, doctorante de l’équipe Cultures Constructives, aborde les coopérations entre les territoires des massifs et la métropole grenobloise face à la transition dans son article « Vivre et habiter les territoires de montagne demain. Quelles transitions aujourd’hui ? » pour le n°6 du Grand A Le Mag de L’Agence d’urbanisme de la région grenobloise.

Ce numéro sur le thème (Des)amours de villes est l’occasion d’explorer globalement et localement sur les territoires grenoblois le mythe de l’urbaphobie en période de crise.

L’exode urbain, mythe ou réalité ? Pourquoi des territoires se développent et pas d’autres ? La ville et la campagne sont-elles (ir)réconciliables ? Qu’est-ce que l’habiter veut dire ?… Ce sont autant de questions actuelles que nous allons tenter d’aborder dans notre région grenobloise, sous une diversité d’angles et de regards. Le dialogue est ouvert.

5 onglets (constater / repenser / réconcilier / se dépasser / préparer) se déclinent en une vingtaines contributions écrites, filmées, audio pour :

  • explorer et documenter le mythe de l’exode urbain et de la désaffection des villes post-covid, en s’intéressant principalement à la réalité de nos territoires,
  • dessiner le portrait d’une ville pouvant répondre demain aux besoins des habitants, dans un contexte contraint qui mobiliser nos capacité de réinvention.

Appel à communication 36° CIHA “Matière / Matérialité” (deadline 15 septembre 2023)

Le Comité Français d’Histoire de l’Art (CFHA), l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA) et le Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes (LARHRA) organisent le 36e congrès du Comité International d’Histoire de l’Art qui se tiendra à Lyon du 23 au 28 juin 2024.

Ce congrès réunit tous les quatre ans des chercheurs du monde entier autour d’un thème central de l’histoire de l’art. Le thème sélectionné pour cette édition est la Matière Matérialité. Les chercheurs de toutes les disciplines et de toutes les sphères professionnelles, qu’il s’agisse de chercheurs confirmés ou de jeunes chercheurs, sont invités à présenter leurs contributions dans l’une des 92 sessions réparties en 15 sous-thèmes.

Nous attirons notamment votre attention sur la session Matérialités en situation tropicale / Materiality in tropical context animée par Sophie Paviol et Karam Al-Obaidi.

Résumé de l’appel pour la session Matérialités en situation tropicale / Materiality in tropical context

Qu’en est-il des propriétés, de la réception et de la conservation des matérialités des œuvres d’art et architectures conçues en situation tropicale ? Que peut-il en être aujourd’hui de leurs patrimonialisations au regard d’une pensée décoloniale ?

Les tropiques se caractérisent notamment par des taux d’humidité élevés et des aléas climatiques qui invitent historiens, conservateurs et architectes à regarder avec acuité et sans a priori les matières et matérialités de leurs objets artistiques, artisanaux ou architecturaux. La rapidité avec laquelle le climat tropical peut sembler les dégrader interroge l’attention que nous portons à leurs propriétés, temporalités et fragilités apparentes. Faire l’histoire matérielle de ces œuvres pour en connaître les caractéristiques physiques devrait permettre d’évaluer plus précisément les possibles écarts ce que leurs surfaces peuvent donner à voir et la réalité de leur état de conservation.

Existe-t-il, en particulier au tournant du XXe siècle des matérialités qui pourraient être qualifiées de « tropicales » parce qu’elles présenteraient des propriétés différentes de celles des matériaux dits standards commercialisés après la seconde guerre mondiale ? Cette session propose de mieux comprendre ce que seraient historiquement et géographiquement ces matières et matérialités tropicales : éloignement ou proximité, disponibilité ou rareté, savoir- faire ou technicité, innovation ou cadre normatif. Comment ont-elles initié — avec la modernisation et la modernité — des perceptions différentes de la vulnérabilité face aux aléas climatiques ? Pourquoi certains de leurs objets requerraient-ils des campagnes spécifiques de soin ou d’entretien ? N’y a-t-il pas à apprendre des situations tropicales (milieux environnementaux, culturels et cultuels) des conditions de conservation autres que celles de la logique occidentale ?

Les œuvres produites en situation tropicale appellent à l’écriture d’histoires à la fois matérielles, politiques et mémorielles. A quelles conditions et à partir de quels critères peut- on reconnaître et s’approprier aujourd’hui des matérialités mises en œuvre en situation coloniale ? Par qui ces patrimoines peuvent-ils être revendiqués ? Quelles sont au XXIe siècle les catégories qui font sens pour les habitants des basses latitudes ?

Les contributions pourront aussi mettre en discussion les caractères réalistes ou fictionnels (exotiques) de l’iconographie des matérialités tropicales. Elles pourront interroger les manières dont sont représentées, à différentes périodes et par différents mediums, les immatérialités inhérentes aux régions tropicales : confort thermique, luminosité, évapotranspiration….

Les chercheurs sont invités à privilégier les œuvres d’art, d’artisanat et d’architectures du XXe siècle ; tout en pouvant ouvrir à d’autres périodisations.

Les propositions de communications sont à soumettre en anglais ou en français avant le 15 septembre 2023.

Plus de détails sur l’appel à communication sur le site du congrès : https://www.cihalyon2024.fr/fr/appel-a-communications

1ères rencontres de la Haute Ecole du Bois et de la Forêt (Guillestre, 2-8 juillet)

Les 1ères rencontres de la Haute Ecole du Bois et de la Forêt auront lieu du 2 au 8 juillet à Guillestre (Hautes-Alpes).

Ces rencontres accueilleront une cinquantaine d’étudiants, de chercheurs, de professionnels venus de partout en France et d’Europe. Ils partageront leurs expériences pratiques et leurs résultats de recherche pour nourrir une vision d’avenir résolument écosystémique des usages du bois et de la forêt.

Y seront notamment réinterrogées la nature des relations que nous souhaitons tisser avec la forêt et le bois pour mettre à l’épreuve nos visions d’avenir. Quelles représentations, quels imaginaires, quels usages et quelles formes réinventer pour habiter les Alpes demain ?

A cette occasion, Ivan Mazel et Samuel Nemoz  confronterons leurs regards sur l’utilisation du bois local dans la construction le mercredi 5 juillet à 12h.

Infos et programme : https://www.cc-paysdesecrins.fr/agenda/199-les-rncontres-de-la-haute-ecole-du-bois-et-de-la-foret

Ouverture au public du chantier participatif “isolation thermique de la maison des 24h” (Saint-Martin-d’Hères, 4 Juillet de 15h à 19h)

Un chantier participatif est organisé fin juin début juillet pour isoler thermiquement la maison en terre du campus UGA à Saint-Martin-d’Hères. Une après-midi dédiée au public et aux médias sera organisée le mardi 04 Juillet entre 15h et 19h. Les matériaux mis en œuvre sont naturels et locaux ont été élaborés par un groupe de chercheurs, professeurs et étudiants.

L’histoire de la Maison 24h commence en 1986 par l’équipe de Patrice Doat, architecte à l’ENSA de Grenoble (ENSAG). Cette maison, construite en 24h, se voulait déjà être un acte militant en faveur d’une meilleure prise en compte des possibilités d’utilisation des ressources locales en construction. Pour réaliser cet exploit, les étudiants de l’ENSAG se sont associés à des stagiaires de l’Associaton pour la Formation Professionnelle des Adultes (AFPA). La maison a été entièrement construite à partir de blocs de terre comprimée stabilisée (BTCs).

Quelques années plus tard, l’université décide de maintenir et d’utiliser cette construction à caractère symbolique et pour cela finit de l’aménager et lui apporter une toiture, à l’époque très avant-gardiste. La maison 24h fut ainsi rebaptisée “Maison en terre”.

En 2018, le projet “e-CoLoS!”, soutenu par l’IDEX Formation, veut développer un esprit « soutenabilité » des futurs acteurs de la construction à travers l’instrumentation connectée de la Maison en Terre. Associée à l’IUT Génie Civil – Construction Durable (GCCD) et de nombreux acteurs nationaux et internationaux, il permet à la maison 24H de devenir un objet pédagogique de choix pour les formations du Génie Civil et d’Architecture. Les capteurs installés sur la Maison en Terre permettent de suivre les évolutions de température, les consommations en électricité, le taux d’humidité, la luminosité ou encore la qualité de l’air !

Imaginant aller plus loin en 2023, les acteurs de l’époque, l’équipe d’e-CoLoS, l’équipe CRATerre de l’unité de recherche AE&CC, le laboratoire 3SR et les étudiants du DSA “Architecture de terre, Cultures Constructives et Développement durable” de l’ENSAG ont planché sur l’idée de corriger thermiquement la maison 24H et d’améliorer le confort d’été. De nombreux prototypes de “briques légères” ont été réalisés à l’ENSAG. La masse volumique de 300 kilogrammes par mètre cube correspondant à des coefficients de conductivité thermique de l’ordre de 0.8 W/m2.K . La mise en œuvre fut testée puis validée lors du festival Grains d’Isère aux Grands Ateliers en Mai 2023. Cette brique, composée de terre et de fibres appelée terre allégée, possède des propriétés hygrothermiques intéressantes et serait adaptée pour réaliser des améliorations thermiques en ayant un impact environnemental limité. Les éléments préfabriqués ont été imaginés pour s’adapter à la toiture de la maison 24h, constituée de voûtes et de coupoles.

Plus de 1000 briques vont être mis en œuvre sur la toiture cet été lors d’un chantier participatif. Il sera ouvert au public le mardi 4 Juillet après-midi de 15h à 19h. Une dizaine d’étudiants du DSA “Architecture de terre, Cultures Constructives et Développement durable” de l’ENSAG, de l’IUT Génie civil,  de l’Université Grenoble Alpes et des doctorants seront présents pour aider au chantier.

Lieu : Maison en Terre, 666 avenue Centrale 38400 Saint-Martin-d’Hères

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